Schutz von jungen LGBTQI+

Expert*Innen:

Der Begriff LGBTQIA+ steht für lesbische, schwule, bisexuelle, transsexuelle, transgender, queere, intersexuelle und asexuelle Menschen. Menschen, die nicht heterosexuell sind und ca. 10 Prozent der Bevölkerung ausmachen. Menschen, die immer noch angefeindet werden und auch häufiger unter Depressionen leiden. Eine Studie zeigte, dass die Anzahl Suizidversuche bei homo- und bisexuellen männlichen Jugendlichen fünf Mal höher ist als bei heterosexuellen Teenagern. Homosexuelle, bisexuellen und transgender Jugendliche litten auch 4.78 Mal öfters an Depressionen.[1] Eine neue Studie von Pink Cross bestätigt zudem, dass auch Gewaltdelikte gegen homosexuelle und Transmenschen zunehmen:  Im Jahr 2019 wurden 66 Fälle von LGBTQ-feindlichen Hate Crimes gemeldet.[2] Problematisch ist allerdings, dass es zu den Hassattacken auf Homosexueller oder Transmenschen bei den Strafverfolgungsbehörden noch keine Zahlen gibt. Im März dieses Jahres scheiterte ein Vorstoss im Ständerat, der die landesweite polizeiliche Erfassung von Hassverbrechen forderte. Auf kantonaler Ebene hat der Grosse Rat entschieden, dass künftig Zahlen zu homophoben Hassattacken erhoben werden sollen.[3]

Auch wurde am 9. Februar 2020, auf nationaler Ebene, das Referendum für die Erweiterung der Antirassismus Strafnorm vom Stimmvolk angenommen. Auf der Gemeindeebene zeigt ein jüngstes Beispiel aus Biel mögliche Massnahmen „gegen Homo- und Transfeindlichkeit im öffentlichen Raum“[4] auf. Diese Kampagne konzentriert sich auf die Sensibilisierung in der Schule.[5]

Was kann die Politik auf kantonaler Ebene tun, um solche (gesetzeswidrigen) Übergriffe zu vermeiden und insbesondere junge Homosexuelle und Transmenschen zu schützen?


Homme, femme, et … ? 

Le terme LGBTQIA+ désigne les personnes lesbiennes, homosexuelles, bisexuelles, transsexuelles, transgenres, queer, intersexuelles et asexuées. Les personnes qui ne sont pas hétérosexuelles représentent environ 10% de la population – des personnes qui sont victimes d’actes hostiles et qui souffrent aussi toujours plus de dépression. Une étude montre que le nombre de tentatives de suicide chez les adolescents (masculins) homosexuels et bisexuels est cinq fois plus élevé que chez les adolescents hétérosexuels. Les jeunes personnes homosexuelles, bisexuelles et transgenres souffrent aussi 4,78 fois plus souvent de dépression. Une nouvelle étude de Pink Cross confirme également que les crimes violents contre les personnes homosexuelles et transsexuelles sont en augmentation : en 2019, 66 cas de crimes de haine hostiles aux LGBTQ ont été signalés. Il est par ailleurs problématique qu’il n’y ait toujours pas de chiffres de la police sur les attaques haineuses contre les personnes homosexuelles ou transgenres. En mars de cette année, une initiative du Conseil des États demandant que les crimes haineux soient recensés par la police à l’échelle nationale a échoué. Au niveau cantonal, le Grand Conseil a décidé qu’à l’avenir, des chiffres sur les attaques haineuses homophobes soient collectés.

Par ailleurs, le 9 février 2020, au niveau national, le référendum pour l’extension de la norme pénale antiraciste a été accepté par la population. Au niveau communal, un exemple récent de Bienne décrit les mesures possibles « contre l’homophobie et la transphobie dans l’espace public » . Cette campagne se concentre sur la sensibilisation à l’école.

Que peut faire la politique au niveau cantonal afin d’empêcher de telles attaques (illégales) et pour protéger les jeunes personnes homosexuelles et transsexuelles en particulier ?


[1] Pink Cross: Erhöhte Suizidgefahr bei homo- und bisexuellen Jugendlichen in der Schweiz. https://www.pinkcross.ch/news/2015/erhoehte-suizidgefahr-bei-homo-und-bisexuellen-jugendlichen-in-der-schweiz (letzter Zugriff: 24.05.2020).

[2] Pink Cross: Hate Crimes an LGBTQ-Menschen in der Schweiz. Bericht über das Monitoring LGBTQ-feindlicher Diskriminierung & Gewalt in der Schweiz 2018 / 2019. https://www.pinkcross.ch/wp-content/uploads/2020/05/HateCrime-Bericht-2020.pdf (letzter Zugriff: 24.05.2020).

[3] Kanton Bern: Parlamentarischer Vorstoss. Antwort des Regierungsrates. https://www.gr.be.ch/etc/designs/gr/media.cdwsbinary.DOKUMENTE.acq/c71cb5f2e00845df9130f7dc3f8b81c1-332/29/PDF/2019.RRGR.161-RRB-D-199715.pdf (letzter Zugriff: 24.05.2020).

[4]Stadt Biel: Massnahmen gegen Homo- und Transfeindlichkeit im öffentlichen Raum. https://www.biel-bienne.ch/public/upload/assets/10254/Massnahmen%20gegen%20Homo-und%20Transfeindlichkeit%20im%20%C3%B6ffentlichen%20Raum.pdf (letzter Zugriff: 24.05.2020).

[5] Vgl. Schaeren, Lino: Gewalttat rüttelt Bieler Regierung auf, in: Bieler Tagblatt, Kontext 119, Ausgabe 5. Mai 2020, S. 21–22.